Je lui envoyais un baiser volant à travers la fenêtre et elle fit de même.
Je sortis mon livre « L’itinéraire spirituel de Dom Chautard » que je n’avais pas réussi à achever et mon baladeur MP3 car mon voisin n’arrêtait pas de converser assez fort au téléphone et sa discussion m’empêcherait de me concentrer sur ma lecture. Je vissais mes casques dans les oreilles et me plongeais dans cet univers de moine cistercien.
Au terme d’un grand nombre de pages, je faisais une petite pause pour me désaltérer, manger une barre chocolatée et reprenais mon captivant récit.
Puis j’atteignis la fin de cette œuvre sublime et déterminais d’attaquer l‘ouvrage « L’histoire d’une âme » de Thérèse de Lisieux. J’étais heureuse de m’immerger dans les transcendants écrits de cette sainte.
Après avoir dévoré moult pages, je jetais un œil sur ma montre et m’apercevais que ma destination s’avérait imminente.
Enfin, l’agent de la SNCF annonça notre arrivée en gare d’Angoulême. Je me levais de mon siège, attrapais mon paquetage sur l’étagère au-dessus de mon siège et m’avançais vers la porte de sortie. Je descendis les deux marches, marchai un peu sur le quai et ne voyant pas Odile, j’entrai dans le hall de la gare.J’aperçus ma divine sœur et lui sautai au cou par la joie de la revoir. Elle m’interrogeait sur mon voyage en raison des grèves et lui répondit que mon gentil ange gardien avait veillé à tout car tous les moyens de transport avaient fonctionné normalement.
Mon aînée ria sans aucun doute à cause de la mention de l’ange gardien et m’emmena à sa voiture.
Elle chargea mon bagage dans le coffre. Je m’installai à côté d’elle et nous démarrâmes en direction de l'Isle-d'Espagnac située à 3 kilomètres d'Angoulême.
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