samedi 5 février 2011

JOURNEE PARISIENNE AVEC LO RENS (3)





Arrivées dans cet espace historique, culturel et économique, Lo Rens et moi déambulions plaisamment dans la galerie commerciale abritant une foule de boutiques aux enseignes prestigieuses et contemplions les vitrines sans en envier les articles d’un style trop sophistiqué, ne nous avérant pas matérialistes pour deux sous. On entrait dans le magasin « Nature et Découvertes ». Au terme de quelques minutes, elle me montrait un très beau livre sur le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle et me dit « tu as vu, j‘aimerai bien y aller ». Je lui répondis « moi aussi, depuis 1992 lorsque j’ai commencé mon parcours catéchuménal ». Nous furetions un peu de ci de là sans rien acquérir. Mon invitée et moi sortions de cet endroit aux fragrances relaxantes. Je jetais un œil discret sur ma montre et me rendais compte que c’était l’heure de déjeuner. Je suggérais à Lo Rens de nous approcher de l’espace de restauration. Une multitude de stands de cuisine de tous les coins du monde vous est présentée et on effectuait un tour pour voir les différents mets proposés. Puis mon amie et moi nous décidions pour un étal offrant des tourtes. Je la laissais choisir sa tourte et son accompagnement, j’élisais la mienne et je réglais l’addition.


Nous prenions place autour d’une table placée sur une terrasse intérieure, pas trop proche des autres afin de jouir d’un peu d’intimité. Tout en dégustant nos poireaux cuits accommodés de fromage servis dans une enveloppe de pâte à tarte escortés d’une petite ratatouille, mon invitée me posait des questions sur mon emploi du temps. Je lui décrivais le contenu de mes journées à « la Fourmilière ». Je me lève de bonne heure, me lave et m’habille, prépare le petit déjeuner de notre couple, m’occupe de la nourriture de la ménagerie et lis mes courriers électroniques en attendant que Jacques se réveille. Une fois qu’il est prêt, nous prenons notre repas matinal, je pars sustenter nos petits compagnons et œuvre dans notre humble demeure. Je m’installe confortablement à mon bureau afin de me replonger dans mes écritures, abandonnées très tardivement la veille, jusqu‘à 10H. J’appelle mon cher et tendre pour déguster un voluptueux café avec moi et échanger quelques mots récréatifs. Je me rends à la boite aux lettres quérir le courrier et jette un œil sur la correspondance éventuelle. Je m’immerge de nouveau dans mes écrits jusqu’aux appels au secours de mon époux pour l’aider à confectionner le repas. On déjeune tout en regardant la télévision puis ma moitié me quitte afin d’effectuer une courte sieste de 30 minutes dépassant souvent le temps préconisé. A ce moment là, je réponds à quelques e-mails ou en envoie, réalise quelques recherches sur Internet ou passe deux ou trois communications téléphoniques. Enfin, le temps de repos s’avère écoulé, je vais sortir du lit douillet mon bienheureux ange. J’achève ce que j’ai entrepris et je me remets dans l’histoire du moment jusqu‘à 18H. Puis je sors le tableau de bourse de mon boursicoteur de mari comme tous les soirs excepté le vendredi soir où j’imprime en complément une quarantaine de graphiques pour une vision plus nette de la tendance des marchés. Après je me livre à nouveau à ma tâche favorite jusqu’à ce que l’heure des préparatifs du dîner sonne. Nous consommons notre repas vespéral devant le petit écran et nous couchons vers 23H. Elle prononça ces mots « sacrée journée ! ». Puis je lui parlais de mes missions informatiques mensuelles comme la mise à jour de notre G.P.S., de notre détecteur de radars, de certains logiciels. La programmation de notre navigateur, la programmation des rendez-vous sur notre calendrier informatique, le chargement des photos sur le micro et effacement de la carte de l‘appareil photo, le chargement de CD sur le baladeur MP3 de Jacques ainsi que sur le mien, installation de nouveaux logiciels et j’avais du pratiquer une sauvegarde de mon disque dur sur un disque dur multimédia afin d’effectuer un formatage bas niveau suite à l’intrusion d’un cheval de Troie qui avait infecté la totalité de la mémoire de mon ordinateur de bureau et je lui signalais que j‘entreprenais des recherches pour chacune de nos sorties (points d‘intérêt et restaurant une étoile dans les parages). Mon amie de longue date me fit la remarque suivante « je constate que tu as un emploi du temps bien occupé et que ton chéri te délègue beaucoup de fonctions ». J’étais tout à fait de son avis mais d‘après mon mari je tenais simplement mon rôle d‘épouse.

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