jeudi 17 février 2011

PROMENADE PARISIENNE EN COUPLE (3)


Nous continuions à déambuler et finissions par atterrir au « Musée du Petit Palais ».



De très belles peintures de Gustave DORE comme « La vallée des larmes », tableau gigantesque dans lequel l’humanité souffrante se dirige vers la figure du Christ rédempteur portant sa croix. La lumière qui irradie de sa frêle silhouette éclaire un paysage aride et montagneux. La foule se presse sur ces pentes abruptes : souverains et mendiants, enfants et vieillards, hommes et femmes.
Ainsi que des toiles d’Auguste RENOIR , de Claude MONET, d’Alfred SISLEY et d’autres impressionnistes de cette même période se situant entre 1864 et 1883 décorent les murs de différentes salles en ce moment.



Mais mon conjoint et moi ne nous attardions pas car nous préférions jouir du grand air en baguenaudant dans son délicieux jardin agrémenté de plantes exotiques. Au terme d’une agréable balade, on se rapprochait gentiment des Invalides, lieu de notre parking couvert.


A plusieurs centaines de mètres de l’Esplanade des Invalides, on entendait du bruit venant de haut-parleurs mais les sons s’avéraient trop indistincts pour en décrypter le sens. Au fur et à mesure que nous nous rapprochions, les phonèmes devenaient plus clairs et nous dévoilaient l’utilisation de la langue arabe.


Une fois au milieu du groupe des manifestants, on comprenait que les revendications concernaient l’Egypte luttant pour un régime plus authentiquement démocratique. Evènement politique important du moment. Mon époux et moi marchions encore un peu pour rejoindre notre véhicule, il était déjà 16H30 et sans doute l’heure de sortie du travail pour certains. Nous espérions seulement éviter les fatidiques encombrements du vendredi soir après les problèmes du matin.
La circulation se révélait fluide et notre couple était sur son petit nuage consécutivement à cette petite virée au demeurant très plaisante. Vers 17H30, les bouchons naquirent et ma moitié roulait pare-chocs contre pare-chocs, quel désastre ! Cet état de fait dura un certain temps ! Puis le trafic se liquéfia à nouveau et le sourire réapparut sur nos lèvres.
Néanmoins, nous rentrâmes à 19H à notre douillette « Fourmilière ». Notre ménagerie manifestait sa présence. Chaque membre à sa manière. Ce fut une journée riche d’émotions !

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