Après avoir choisi notre viennoiserie et notre boisson chaude, on demandait à un membre de la sécurité si s’installer à la table à côté de laquelle se trouvait la valise verte, semblant oubliée par son propriétaire, était possible. Il nous fit signe de nous placer sur la table d’à côté. Jacqueline et moi obéissions scrupuleusement à ses recommandations.
Nous nous mettions à l’aise et entamions notre repas matinal en causant à bâtons rompus mais quand même à un moment donné à propos de cette fameuse valise verte préoccupant la sécurité.
Un agent de l’équipe sécuritaire contacta son chef pour qu’il vienne constater sur place la situation afin de prendre rapidement une décision. Le responsable arriva au terme de quelques minutes, s’orienta vers le bagage suspect et regarda l’étiquette accrochée à la poignée. Il retourna voir ses employés, leur glissa deux ou trois mots et s’évanouit dans la nature. Ensuite l’équipe resta de marbre.
Le temps s’égrenait et mon amie et moi achevions de nous restaurer. Jacqueline me proposa un autre café mais je refusais gentiment alors elle partit commander son breuvage de prédilection mais une file d’attente patientait à la caisse, pendant ce temps un membre de la sécurité s’approcha des tables et fit évacuer tous les consommateurs par sûreté.
Quand Mère Prieure revint, je lui expliquais qu’il fallait qu’elle range toutes ses petites affaires car la sécurité bouclait le périmètre. Elle fit la remarque suivante « nous avions cent fois le temps de sauter. » J’ajoutais en plaisantant « ne pas voir ma sœur Odile et mourir ». Je la dirigeais vers un téléphone pour poser son café sur la tablette. Elle avala tranquillement son express.
Comme nous disposions encore d’un peu de temps, Jacqueline proposa de retourner à l’oratoire car une entrée se trouvait tout à côté de la gare. Mais malheureusement, celle-ci s’avérait fermée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire