Mon mari et moi nous laissions séduire par le menu du « Moulin » confectionné par le chef Jean-Michel Duda composé d’un plat et d’un dessert. Comme la chaleur se révélait torride, notre appétit était moindre. Le mets salé appelé « Assiette du Terroir » mariait, de façon rafraîchissante et originale, magret de canard, rillettes de canard, terrine de cerf et fromage de Picardie parés de crudités.
Pendant que nous savourions cette spécialité en terrasse, deux ou trois paons, portant leur chatoyante livrée bleue mêlée de vert déployée en éventail, évoluaient avec sociabilité autour des tables des clients, espérant peut-être quelque gourmandise. J’avais du mal à m’empêcher d’observer leur petit manège. Mon conjoint et moi parvenions enfin au moment de la dégustation de la pâtisserie. La tarte à la pomme, nappée de la vraie et unique crème Chantilly délicieuse et exceptionnelle dont le restaurateur était l’Ambassadeur. Secret jalousement gardé depuis des lustres ! Cette crème épaisse restera à jamais gravée dans notre mémoire, à l’image de la Madeleine de Proust (Ecrivain 1871-1922, Du côté de chez Swann) ! Nous retournerons dans cet établissement afin de nous régaler à nouveau de cette Chantilly ! Ce gâteau servi tiède, fondait dans la bouche avec succulence. Jacques et moi prenions le temps de nous délecter de chaque bouchée.
Au terme de cet excellent repas, mon mari et moi nous sentions aériens pour poursuivre cette journée magique.
Mon époux et moi sortions de cet univers idyllique pour rejoindre l’hippodrome, connu de tous les turfistes, localisé à quelques encablures de notre point de départ.
Mon conjoint et moi pénétrions enfin dans les allées entourant le champ de courses. Un air de fête flottait sur l’hippodrome.
Des jeux excitants, réservés aux plus jeunes, agrémentaient le paysage. Comme à l’accoutumée, des buvettes et des stands de sandwichs et autres plats à emporter se fondaient dans ce décor verdoyant sans oublier les restaurants plus chics destinés à une certaine élite.
Nous observions les personnes arriver en grand nombre au vu de l’importance de l’événement. Sept autres courses étaient prévues en plus du grand Prix de Diane. Beau programme pour enchanter l’après-midi.
Jacques et moi distinguions deux mondes, la haute bourgeoisie et monsieur Tout-le-Monde. L’heure du début de la première réunion approchait, mon mari et moi regagnions les tribunes.
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