Nous arrivions vers 10H dans cet univers marin formé de trois pavillons : polaire, tempéré et tropical.
En ce qui concernait le milieu polaire, notre première rencontre fut avec les manchots, oiseaux marins de l‘hémisphère austral, incapables de voler à cause de leur adaptation à la vie aquatique à la différence de celles de leur cousin les pingouins.
Dans un bassin de 1000 mètres cubes d’eau, nous découvrions, étonnées, des crabes géants arpentant les fonds,
nous ressentions un fort dégoût face aux poissons à la mine patibulaire se réfugiant dans les crevasses
quelques phoques gris superbes à la « frimousse » attirante.
Nous avions suffisamment récupéré et nous nous lancions à l’assaut du monde tropical.
Nous quittions ce parc, très instructif, vers 15H, imprégnées de cette atmosphère bien singulière. Le soleil brillait, nous convenions de déambuler dans les quartiers de Brest de nos anciennes habitations pour nous replonger dans nos souvenirs, nous étions nostalgiques d’antan. J’étais curieuse de voir les changements apportés depuis 2004, date de ma dernière visite. Je ne peux pas écrire comme Verlaine dans son poème « Après trois ans », rien n'a changé. J'ai tout revu : car dans cette ville bretonne,
Vers 18H30, nous nous rapprochions d’une grande surface afin de dîner dans un restaurant libre-service. Après un rapide tour dans les rayons du magasin, nous pénétrions dans le Flunch. Nous options pour une formule plat plus dessert, sans aucune spécialité bretonne. Ma sœur en profitait pour téléphoner à la comptable de la chorale charentaise qu’elle dirige car elle invitait, dans les deux semaines à venir, les choristes de l’ensemble vocal rennais en Ille-et-Vilaine, dont elle appartenait au pupitre de chœur soprane, pour les loger chez les membres de sa chorale, à participer à un concert donné par son ensemble vocal. Cette manifestation réclamait une très grande organisation. Je l’interrogeais sur ses activités musicales et elle me répondait avec passion. Elle avait longuement évoqué sa vie extra professionnelle en me décrivant ses répétitions à l’approche des concerts. Il était manifeste que la musique représentait pour elle un second souffle. De retour à l’hôtel, elle m’invitait gentiment à achever la soirée dans sa chambre afin de regarder sur son ordinateur portable un de ses spectacles musicaux et humoristiques. Odile, qui s’avérait d’un naturel plutôt réservé, se révélait métamorphosée. Elle accompagnait au piano deux cantatrices et toutes trois jouaient les comiques sur scène. Dommage que nos parents se soient envolés vers leur dernière demeure ! Il se faisait tard et si nous voulions profiter pleinement de la dernière journée de notre escapade, nous devions nous coucher afin d’être en pleine forme.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire