dimanche 13 février 2011

ESCAPADE BRETONNE (5)

La balade digestive pour nous y rendre représentait une marche de 700 mètres. Une fois, parvenues à destination, la gardienne nous donna gentiment un plan de ce lieu où demeurent les êtres disparus afin de nous orienter plus facilement et de trouver les sépultures des personnes illustres pour lesquelles nous éprouvions de l’intérêt. Après avoir repéré quelques noms importants sur le papier, Jacqueline et moi cherchions activement ses fameuses tombes


et ressentions du contentement lorsque nous réussissions à en dénicher une.




Nous nous arrêtions, de temps à autre, devant des sépultures parées de sculptures originales. Nous tentions de localiser Gainsbourg quand la cloche se mît à sonner. Le cimetière fermait à 18H. Sur le chemin du retour, nous nous arrêtions dans un café spacieux pour déguster un grand diabolo menthe bien frais car la chaleur nous avait assoiffées et un peu plus loin dans une pâtisserie réputée afin de nous procurer les appétissants macarons figurant en vitrine. Dans le bus qui nous conduisait à la gare Saint-Lazare, mon amie et moi savourions lentement notre petit gâteau granuleux et moelleux à la fois. Arrivées à destination, j’appelais mon mari pour lui demander de venir nous récupérer à la gare de Trie-Château à 19H33. Peu de temps après, nous montions dans le transilien et évoquions nos prochaines sorties parisiennes sans une certaine euphorie. Une heure et dix minutes plus tard, mon époux nous attendait dans la voiture, heureux de me retrouver, en pleine forme, après ces quelques jours de séparation salutaire. Il me pressait de questions sur ma petite vie en Bretagne et mon voyage en TGV. Quel bonheur !

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