samedi 5 février 2011
GRAND PRIX DE DIANE 2008 (3)
Avant la course initiale, mon époux et moi nous rendions au rond de présentation afin de constater l’état psychologique des chevaux avant de courir. Si l’équidé faisait preuve d’une certaine nervosité ou d’un calme olympien et aussi de repérer les diverses casaques très colorées et parées de motifs dissemblables.
Les parieurs, après une analyse poussée, dans leur magazine de courses préféré, des différents critères à prendre en ligne de compte pour réaliser leur combinaison, se précipitaient aux guichets de paris afin de faire valider leur choix. Ils se dépêchaient de revenir pour ne pas rater une miette de la compétition.
Pendant ce temps là, de grandes bourgeoises dans des tenues somptueuses, coiffées de chapeaux très originaux et très distingués et chaussées de très hauts talons, enfin le raffinement circonstanciel pour ce grand rendez-vous annuel, accrochaient notre regard à en oublier le sujet essentiel du spectacle.
Elles étaient parfois accompagnées de messieurs aux têtes couvertes de chapeaux melons leur donnant un style très « british ». C’était le théâtre d’une course à l’élégance. Ces nobles, allaient et venaient devant les gradins, peut-être en quête d‘une place assise.
Certains d’entre eux, d’origine étrangère, n’avaient pas hésité à effectuer le voyage pour présenter leur pur-sang, parfois plusieurs chevaux de course, à cette course mondialement connue. Ces propriétaires issues de la haute société, fréquentaient les hippodromes assidûment et maîtrisaient sur le bout des doigts le milieu hippique. Une connaissance approfondie des caractéristiques des chevaux et complète des compétences des jockeys, une culture par ailleurs très éclectique.
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