vendredi 4 février 2011

JOURNEE PARISIENNE AVEC LO RENS (2)


Nous commencions par prendre le métro à Saint-Lazare en direction de la station Opéra afin de rejoindre la station Pont-Marie pour nous promener à « Paris plages », le long des quais. En une dizaine de minutes, on parvenait à notre destination. Mon amie et moi marchions un peu et constations un quai des Célestins désertique. Les transats se révélaient évaporés ainsi que les petites cabanes transformées en buvettes pour l’occasion, le sable envolé et les animations endormies jusqu’à l’année suivante pourtant l’événement ne s’achevait que le 20 août et nous étions que le 12.


Ma chère Lo Rens, jamais décontenancée, me proposa de nous rendre à pied à la cathédrale « Notre Dame ». Mon amie s’extasiait devant la sublime architecture de cet édifice et j’abondais dans son sens. De plus, pour ma part la connotation religieuse venait se joindre à ce divin chef-d’œuvre et je m’imaginais avec quel foi nos ancêtres avaient bâti ce temple de Dieu. Puis après ce court moment de recueillement, je la sentais encline à la conversation. Je lui posais quelques questions au sujet de sa vie à l’étranger. Ensuite notre discussion dériva sur sa vie intime. Lo Rens me confia qu’elle avait rencontré un iranien chrétien, quelques temps auparavant mais qu’il ne souhaitait pas s’engager dans le mariage alors elle avait rompu. Cette expérience au goût d’échec l’avait déprimée au vu de son avancée en âge. Mais grâce à sa foi en Notre Seigneur, elle avait remonté la pente et attendait dorénavant que Notre Père céleste mette sur son chemin son futur mari. Devais-je considérer que son attitude se révélait trop attentiste ? Ne fallait-il pas provoquer le destin ? Enfin mon amie m’annonça qu’elle rentrait définitivement dans notre pays, nommé jusqu’en 843 la Gaule, le 10 septembre 2010 et allait s’installer à NIMES dans le département du GARD. Egoïstement, je lui déclarais que cette décision me semblait raisonnable et que mon inquiétude constante disparaitrait définitivement. Puis mon adorable invitée m’expliqua les raisons de sa résolution. Sa mission se révélait accomplie et une femme quadragénaire encore célibataire était considérée comme une fille de mauvaise vie là-bas. J’interrogeais Lo Rens sur le métier qu’elle envisageait d’exercer une fois établie dans le sud de notre contrée. Cette profonde chrétienne me répondit « aide à domicile. J’apprécie le contact avec les personnes âgées. Elles nous apprennent beaucoup de choses sur la vie.» Son désir transpirait de charité et d’humilité et je l’admirais.


Je lui proposais de nous acheminer vers le Carrousel du Louvre localisé dans le premier arrondissement de la capitale. De notre situation géographique, cette destination représentait une assez longue distance. Mon amie acceptait d’utiliser le chemin de fer urbain souterrain pour nous y rendre. Nous empruntions donc la ligne 1 Pont de Neuilly è Château de Vincennes afin de descendre à la station Palais Royal Musée du Louvre.



 

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