IMMERSION CISTERCIENNE (8)
Notre petite troupe traversait le cloître empreint de sobriété caractérisant l’ensemble de l’architecture réalisée par Raoul Coignard au XVIIIème. Sur le chemin, nous croisions une statue de l’initiateur de la règle et passions devant une vierge dorée en adoration. Je me remémorais les deux premières phrases de la chanson « Prière païenne » de Jacques Brel : « N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous » « Que de lui dire « Je t'aime » en tombant à genoux ? », puis on parvenait à la chapelle, construite dans la craie locale et respectant la tradition cistercienne par la simplicité et le dépouillement des lignes de son architecture. On fit encore appel à notre officier autrichien et quelques éléments sculptés ressortaient comme la coquille et les têtes d’angelots à la tête de la fenêtre ainsi que l’écu entouré d’objets de culte au fronton.

Une fois franchi le seuil de la chapelle, dans le chœur apparaissait un buffet d’orgues en chêne monumental doté de 3 claviers et de tonalité 3 tons et demi en dessous des orgues habituels, le mécanisme datant de 1850. L’instrument était décoré de façon très singulière par la représentation des sept enfants de Simon-Georges de Pfaffenhoffen. Par ailleurs, son ornement symbolisait des thèmes religieux.
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