mardi 1 mars 2011
IMMERSION CISTERCIENNE (18)
Enfin le jardin des marais nous procurait une baguenauderie romantique. Ici coulait l’ancien bras de rivière de l’Authie traversant la propriété.
Dans une ambiance sauvage et humide, Jacques et moi croisions saules, aulnes, peupliers, bambous et une multitude d’espèces d’oiseaux. Puis nous nous arrêtâmes devant une petite pancarte sur laquelle figurait l’histoire suivante : « certains crapauds secrètent des toxines hallucinogènes qui expliqueraient l’apparition des princes charmants lorsqu’on les embrasse ». Après cette délicieuse balade, mon époux et moi aspirions à nous reposer un peu et à nous rafraîchir. Jacques et moi faisions une halte à « la table du jardinier » dans les jardins de Valloires où nous consommions deux express et réalisions quelques achats à la boutique. Avant de quitter ce noble et grandiose endroit dans une sérénité religieuse, nous jetions un dernier coup d’œil en direction du bâtiment de l’abbaye et de la tour ronde de son pigeonnier vers 19H. Dans la voiture, je mettais une musique circonstancielle « Les chants de l’extase » de Hildegarde Von Bingen. Nous roulions tranquillement et apercevions dans le ciel parsemé de légers nuages, un ballon dirigeable. On arrivait, le jour s’était déjà couché.
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