Du-coq-a-l-ame
dimanche 8 mai 2011
DECOUVERTE ORNITHOLOGIQUE (5)
DECOUVERTE ORNITHOLOGIQUE (4)
samedi 7 mai 2011
DECOUVERTE ORNITHOLOGIQUE (3)
DECOUVERTE ORNITHOLOGIQUE (2)
Puis redescendant notre regard, on pouvait apercevoir des spatules blanches, une autre espèce d'échassier à long bec en forme de spatule lui permettant de remuer la vase et d'avaler du plancton. D'une longueur de 88 cm et d'une envergure de 130 cm, ces oiseaux fréquentaient les milieux aquatiques ouverts de faible profondeur comme les lagunes ou les roselières. Ils nichaient en colonies dans les roseaux, parfois dans les arbres ou les arbustes. Malheureusement, les hérons cendrés se cachaient ce jour là.
DECOUVERTE ORNITHOLOGIQUE (6 mai 2011)
Samedi 16 avril 2011, Jacques et moi nous échappions de la « Fourmilière » en direction de la baie de Somme afin de découvrir le monde ornithologique. Cet endroit de prédilection s’appelait le parc du Marquenterre localisé à Saint-Quentin-en-Tourmont dans le département de la Somme situé à 133 kilomètres de notre village, s'avérant un bel observatoire naturel ornithologique. Nous partions de bonne heure afin de ne pas manquer la visite commençant à 10H. Ce jour là, le temps s’avérait assez gris et un peu frisquet. Notre couple roulait gentiment et j’achevais ma nuit après quelques kilomètres. On traversait Saint-Quentin-en-Tourmont abritant trois campings, étonnant pour une si petite commune.
Une fois parvenus au lieu convoité, Jacques et moi constations un grand nombre de voitures sur le parking et plusieurs cars de tourisme. Nous nous garions et avancions jusqu’à un établissement faisant café restaurant. On consommait son immanquable express matutinal et jetait un œil sur les plats proposés par « La Tablée du Marquenterre ». Mon mari et moi quittions le lieu et patientions avec d’autres personnes l’arrivée d’un guide naturaliste pour observer avec nous les oiseaux et nous aider à décrypter leur vie sauvage. Une jeune fille arriva, se présenta et commença par nous expliquer que le parc appartenait à un particulier. A l’origine il était dédié à la culture des tulipes et des jonquilles. Le climat s’avérant favorable, les fleurs poussaient dans la baie de Somme avant les autres pays. Après l’introduction du marché commun, la Hollande notamment produisait ces plantes à bulbes moins chères, la culture ne se révélant plus rentable, le propriétaire a donc imaginé sa transformation en réserve naturelle. Le parc s’étendait sur 200 hectares. La guide nous proposa d’effectuer une partie d’un parcours pédagogique avec nous.
Elle nous montrait un argousier, petit arbuste épineux spécifique du littoral nord de l’Europe se parant de baies oranges comestibles, très riches en vitamine C dont les oiseaux sont friands. Pour notre plus grand plaisir, quelques oiseaux nous avaient honorés de leurs présences.
jeudi 21 avril 2011
LE MONDE DE FEU GEORGES GARVARENTZ (4)
Sur les façades, c’est la ligne verticale, soulignée notamment par la hauteur des baies et des cheminées, qui domine. La décoration est assez chargée : chaque baie, chaque fenêtre, chaque lucarne est surmontée d’un fronton cintré ou triangulaire dont le centre est occupé par un mascaron inspiré des masques de la Commedia dell’arte. On note l’association de trois couleurs : le bleu de l’ardoise, symbole du ciel, le blanc de la pierre, couleur royale, et le rouge de la brique, couleur des empereurs romains.
Le grand escalier d’honneur est entièrement logé dans l’avant-corps. Au niveau inférieur du corps de logis, qui abrite un musée de la reliure exposant des œuvres très anciennes essentiellement religieuses, se trouvent :
Une pièce de rangement dans laquelle on entreposait notamment les bûches et le vin à servir le jour-même ainsi que la cuisine avec sa cheminée monumentale, à l’intérieur de laquelle les cuisiniers pouvaient circuler. Etonnamment un puits apparaissait à l’intérieur où les occupants de la demeure puisaient de l’eau. Une sorte de banc en pierre construit dans le renfoncement des fenêtres permettait de profiter de la lumière naturelle pour effectuer des travaux de couture. Cette salle est directement reliée au premier étage par un escalier de service.
Au second niveau, on découvre successivement :
La bibliothèque dans laquelle on conserve un impressionnant extrait des minutes de l’interrogatoire de Ravaillac, exposé dans une vitrine par ailleurs un beau tableau représentant Marie de Médicis (le grand-père de l’épouse du premier propriétaire fut un de ses ministres) ornemente un mur. Au-dessus de ce tableau, la devise des Montmorency y est affichée. Le carrelage rouge reprenant les différents emblèmes de cette famille (l’aigle, le lion, le trèfle à quatre feuilles au milieu d’une branche de laurier et la croix des Croisés) égaye la pièce.
Le Grand Salon en partie Louis XV, avec, au centre, des sièges recouverts de tissus aux motifs de fables de La Fontaine et de personnages exotiques et, le long des murs, des sièges cannés. Un paravent à quatre pans protégeait des courants d’air la personne installée sur le lit de repos, meuble confortable souvent utilisé pour la conversation. Des lambris, sculptés dans les parties supérieures, agrémentent les quatre murs et le tapis recouvre une grande partie du parquet. La partie centrale au plafond, peinte en bleu, est encadrée par un bandeau d’ornement.
La salle à manger dont le sol carrelé aussi aux armes des Montmorency ajoute une touche plus gaie à la pièce. Les tapisseries et la cheminée ont été apportées au décor bien plus tard.
Les appartements de Madame, dont une chambre dans laquelle on reconnaît un portrait d’Henriette de France, reine d’Angleterre. Le secrétaire trônant dans la pièce était équipé d’un dispositif d’ouverture ingénieux : l’ouverture du cylindre déclenchait le déplacement de la tablette et le retrait de celle-ci commandait la fermeture du cylindre quant au décor un dessus de porte est agrémenté de brins de muguet.
Et enfin un petit bureau.
Le domaine de 80 hectares comprend également :
A l’est, un parc traversé par une longue allée dans le prolongement du château, bordée symétriquement par des carrés de pelouse et, au-delà, par une zone boisée, au nord, des jardins à la française parsemés de statues. Une vaste pièce d’eau entourant complètement le château et la motte féodale qui s’y reflètent, ces sortes de douves sont agrémentées de jets d’eau. A l’ouest, des communs et une ferme situés de part et d’autre de l’allée qui mène du portail à la cour d’honneur.
Après cette délicieuse visite du « Versailles Normand », Jacques et moi reprenions la route. Notre trajet comportait 102 kilomètres jusqu’à notre village isarien. Nous tressaillions de joie consécutivement à ces deux évasions insolites et plaisantes. On arrivait à la « Fourmilière », la vaste étoile incandescente nous avait déjà souhaités « bonne nuit ».
LE MONDE DE FEU GEORGES GARVARENTZ (3)
Cette ville rendue tristement célèbre par « le Barbe-Bleue de Gambais » ou Henri Désiré Landru. Jacques et moi nous arrêtions au « Clos Saint-Pierre ». Derrière la façade rouge de ce restaurant, se cachait une spacieuse salle à manger contemporaine et lumineuse. La grande baie vitrée diffusait la lumière. Quelques clients avaient choisi de déjeuner à la petite terrasse ombragée par un tilleul. Le menu d’été nous avait mis l’eau à la bouche. Une serveuse nous apporta un amuse-bouche pas très recherché, une rémoulade de crabe mais l’entrée bien que froide me semblait sortir un peu de l’ordinaire, un carpaccio de magret de canard entre deux figues. Ce mariage de sucré salé s’avérait goûteux et la saveur envahissait agréablement la bouche. Mon regard avait été attiré par une tenture, accrochée sur un mur, représentant la carte des vins de France. S’ensuivaient des mignons de porc aux girolles et haricots verts assaisonnés d’un jus au romarin. Le parfum de cette plante aromatique rehaussait le goût de la viande et les chanterelles avaient absorbé le jus les rendant délicieuses. Un petit rosé Côte de Provence AOC Château La Moutète accompagnait subtilement notre plat. Le dessert se révélait un peu calorique mais alliait des saveurs plaisantes, un moelleux coulant chaud au caramel escorté d’une crème anglaise. Nous quittions l’établissement vers 14H30 en direction du château de Breteuil-sur-Iton, situé dans l’Eure. C’était la fureur de vivre. La chaleur dans la voiture se faisait nettement sentir. Une mamie au bord de la route vomissait son déjeuner copieusement arrosé, sans doute, sa famille la soutenait dans cette épreuve. Le soleil se réverbérait sur le pare-brise augmentant la température intérieure du véhicule. Notre couple atteignait enfin la ville bretolienne. Au café où nous consommions notre pénultième express, le limonadier nous expliquait qu’il y avait erreur sur la ville. Ce n’était pas le bon Breteuil. Le Breteuil du château se trouvait dans les Yvelines. On lui demandait si un château était localisé dans les parages, il nous proposa Beaumesnil, autre ville euroise. Sur la route, Jacques et moi faisions une halte à la Ferrière-sur-Risle, petite commune de l‘Eure. Le village comporte un mélange harmonieux de maisons en briques et de maisons à colombages.
Sur certaines maisons à colombages, le plâtre entre les poutres est gravé de curieux motifs géométriques.
Nous arrivons devant la halle du XIVème siècle. L’intérieur de la halle est soutenu par une forêt de poutres massives. La rue grande qui borde la halle abrite plusieurs enseignes de commerces qui rehaussent encore l’alternance de maisons en briques et à colombages. Ma moitié et moi buvions notre éternel café avant de poursuivre notre parcours vers ce monument historique. A 17H30, nous parvenions à Beaumesnil.
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Nous arrivons devant la halle du XIVème siècle. L’intérieur de la halle est soutenu par une forêt de poutres massives. La rue grande qui borde la halle abrite plusieurs enseignes de commerces qui rehaussent encore l’alternance de maisons en briques et à colombages. Ma moitié et moi buvions notre éternel café avant de poursuivre notre parcours vers ce monument historique. A 17H30, nous parvenions à Beaumesnil.
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