Le guide nous raconta une anecdote pour, peut-être, chasser l’âme des moines volant encore dans les différentes salles. Au dessus du tabernacle, placé sur l’autel, un palmier en fer forgé s’épanouissait en une crosse terminée par une corne d’abondance supportant un petit dais ; celui-ci abritait une colombe eucharistique manœuvrable au moyen d’une poulie fixée à la voûte, sous laquelle planaient deux grandes figures d’anges.
mardi 1 mars 2011
IMMERSION CISTERCIENNE (9)
Un christ gigantesque m’avait accrochée l’œil et l’atmosphère émanée par cet abbaye me plongeait un court instant dans une prière tournée vers mon Père céleste. Un son de voix de notre guide me fit reprendre contact avec le réel et il nous commentait les motifs des boiseries sculptées de la sacristie encadrant quatre toiles évoquant des scènes bibliques du peintre français Etienne Parrocel (1696-1775) et une œuvre religieuse du célèbre François Boucher (1703-1770). Au niveau de la nef, on nous proposa de contempler le pavage conservant encore, malgré les moult siècles, les épitaphes de certains fondateurs du prestigieux monument et d’en admirer la grille représentant un imposant travail de ferronnerie d’une rare complexité réalisé par le maître français Jean-Baptiste Veyren dit Vivarais (1704-1788).
Le guide nous raconta une anecdote pour, peut-être, chasser l’âme des moines volant encore dans les différentes salles. Au dessus du tabernacle, placé sur l’autel, un palmier en fer forgé s’épanouissait en une crosse terminée par une corne d’abondance supportant un petit dais ; celui-ci abritait une colombe eucharistique manœuvrable au moyen d’une poulie fixée à la voûte, sous laquelle planaient deux grandes figures d’anges.
Cet oiseau tenant un panier garni d‘hosties pour la communion descendait du ciel pendant les offices dans le but d'impressionner les fidèles. Un sacristain actionnait discrètement derrière l’autel une manivelle. Un tour de passe-passe tellement ingénieux que tous les croyants des villages voisins accouraient pour assister à ce miracle ! Cette astuce se révélait une invention de Simon-Georges de Pfaffenhoffen.
Le guide nous raconta une anecdote pour, peut-être, chasser l’âme des moines volant encore dans les différentes salles. Au dessus du tabernacle, placé sur l’autel, un palmier en fer forgé s’épanouissait en une crosse terminée par une corne d’abondance supportant un petit dais ; celui-ci abritait une colombe eucharistique manœuvrable au moyen d’une poulie fixée à la voûte, sous laquelle planaient deux grandes figures d’anges.
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